Le côté mal aimé de soi

28 de février, 2021

Que deviendrions-nous sans notre côté d’ombre? Nous sommes invités à affronter quotidiennement, consciemment ou inconsciemment, le côté le moins agréable qui existe en chacun de nous et qui ne nous rend pas toujours fiers. Certains mots, certaines pensées ou la façon dont nous agissons à certains moments peuvent nous donner envie de nous enfouir la tête dans le sable plus tard. Nous ne le reconnaissons peut-être pas publiquement, mais nous savons que ce côté obscur est là. Parfois, ce sont les gens autour de nous qui nous alertent sur notre tempérament ou notre personnalité la plus intempestive. Les remarques nous amènent à réfléchir à la possibilité d’avoir un défaut desserré, endommagé ou même de fabrication!

Le confinement a fait cette sensation se reproduire plus fréquemment. Nous comprenons enfin que nous ne sommes pas parfaits. En raison des circonstances, nous sommes obligés de réévaluer la façon dont nous nous voyons et, automatiquement, l’image que nous projetons vers l’extérieur. Le feedback tend à renforcer le sentiment d’imperfection. La conclusion est que nous sommes parfaits dans nos imperfections. Nous pouvons certainement nous améliorer si nous décidons d’emprunter cette voie. La croissance personnelle est inévitable quel que soit le choix que nous faisons. Quant à ce côté sombre ou moins agréable, il fait partie de nous. L’unité est composée de la somme des parties et non de la somme des qualités. Celles-ci, d’ailleurs, ne pourraient exister sans son contraire. Que se passe-t-il lorsque nous poussons une qualité à l’extrême?

Cela devient un défaut. C’est cette échelle qui nous permet d’identifier ce que nous considérons comme agréable ou non. Retirer l’un des plats de la balance empêchera tout pesage. Notre côté d’ombre n’existe pas sans notre côté lumineux et vice versa. Les deux se complètent et sont nécessaires à cet équilibre et à cette unité.

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